• Partir comme la feuille emporter pas le vent, ne pas se retourner, ne pas regarder en arrière ...

    Au grès des éléments, se laisser porter loin de cette vie, partir à la conquête d'un futur moins dur ...

    Survoler les forêts, les montagnes et les mers jusqu'à ceux qui mes yeux ne reconnaissent plus le moindre paysages ...

    Partir au-delà des ponds trop hauts, des cordrs trop longues, des lames trips tranchantes ...

    Une fois sur place prendre un papier un crayon pour tracer la vision de ce nouveau pays ...

    Un dessin ou il y aurait plus de loups, ou le mot solitude n'existerait plus et ou seul le manteau de la mort ne serez pas l'unique fin ...

    Partir pour vivre et ne plus enfin survivre ...


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  • Je suis un homme, je suis une femme, je suis jeune, je suis vieux

    Je suis blond, je suis brun, je suis roux, je suis chauve

    Je suis grand, je suis petit, je suis gros, je suis maigre

    Je suis blanc, je suis noir, je suis doré, je suis coloré

    Je suis chrétien, je suis musulman, je suis bouddhiste, je suis hindouiste

    Je suis savant, je suis croyant, je suis artistes, je suis manuel

    Je suis de la ville, je suis de la campagne, je suis de la banlieue, je suis du désert

    Je suis rieur, je suis pleureur, je suis plaisantin, je suis râleur

    Je suis calme, je suis extraverti, je suis joueur, je suis patient

    Je suis rêveur, je suis réaliste, je suis utopiste, je suis anarchiste

    Je suis courageux, je suis peureux, je suis travailleur, je suis paresseux

    Je suis différent

    Je suis comme je suis et j'aime ce que j'aime

    J'ai un cœur qui bat et peut être blessé

    Alors ne me mets pas dans une case ou un cliché

    Ne me regarde pas comme un numéro

    La vie se résume à bien plus et la différence est une force, non une maladie


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  • Je ne peux ...

     

    Je ne peux te faire croire en une vie et aux histoires toutes roses car ma réalité est teintée de noir

    Je ne peux t'expliquer le sens des mots car ils m'ont blessés plus profondément s qu'une lame

    Je ne ne peux te partager mes souvenirs car j'ai peur d'en pleurer

    Je ne peux te raconter mes rencontres car se serai les rendre vivantes et refaire saigner mon cœur

    Je ne peux te sortir de bonheur car il a trop longtemps caché mes larmes

    Je ne peux te souffler ses mots que tu désir tant car j'en ai perdu leurs sens

    Je ne peux te montrer un avenir radieuxcar je ne suis plus sûr de le trouver

    Je ne peux te vieiller pour casser tes cauchemar durant nos nuits car les miens me rattrapent toujours

    Je ne peux te reprocher un trou dans ton cœur car le mien est déjà brisé

    Je ne peux que te laisser sous entendre les souffrances et te promettre qu'elles ne sont jamais les tiennes

    Alors oui je ne suis pas parfait, je suis même si genre à cassé, l'homme à réparer, mais qui cherche encore à croire aux comtes de fée


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  • Une femme en rouge ...

     

    Une femme en rouge, cigarette à la main... Dans une ruelle sombre, triste scène du quotidien.

    A l'abri des regards elle savoure l'instant présent, sa courte pause. Chaque bouffée de cigarette lui fait oublier ce travail qu'elle déteste tant.

    Lentement, entre deux aspirations, ravivant le bout incandescent elle regarde cette cigarette se consumer lui ramenant une fragile sérénité ; elle se rapproche de son lourd labeur.

    Une pensée donnant un goût amer à son plaisir dont elle ne saurait se passer.

    Elle se balance nerveusement d'un pied sur l'autre mimant son envie de s'évaporer telle la fumée qui sort lentement de ses lèvres.

    Un souhait légitime de quitter cet endroit, partir loin de ce lieu qu'elle déteste tant et ne pas y revenir.

    Son break touche à sa fin, son cauchemar va reprendre.

    Après dix ans elle ne peux s'habituer à leurs regards qu'elle haït et qui la renvoient à son propre dégoût. Mais elle le sait elle ne pourra jamais leur échapper.

    Une simple femme, une femme objet, une femme de désir enviée par tous ces hommes, ces soûlards, qui le soir venu, viennent échapper à leur propre destin

    Elle finit par jeter le mégot encore fumant, passer cette porte rouillée, qu'elle ne connait que trop bien, se retrouver face à ces bourreaux avec pour seule pensée sa prochaine évasion avec sa prochaine cigarette.

    Dans cette ruelle les cendres rouges s'éteignent doucement effaçant la seule trace de la femme en rouge, le témoignage de son malheur comme si elle n'avait jamais existé.


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